Démarche :
à partir d'un haïku, réaliser une transcription visuelle qui échappera à la simple illustration : il s'agit de rentrer dans l'intimité de l'émotion.
Le grand figuier,
tiède,
veille.
(détail - Odile H.)
Samedi 27 septembre (1/1)
premier temps : les pistes peuvent explorer la lumière, la couleur et le rythme ...
en évitant la figuration.
Milles petits poissons blancs,
comme si frétillait,
la couleur de l'eau.
En secret,
le camélia devine,
la présence du prunier.
Fête de printemps,
du fond de l'eau,
les herbes m'appellent.
La cour vide,
soleil d'été,
le ballon.
Le grand figuier,
tiède,
veille.
Dans les jeunes herbes,
le saule,
oublie ses racines.
Dans le tiroir,
la bille,
morte.
Septembre,
la plage indifférente,
continue sans les bruits de l'été.
La cascade claire,
les aiguilles de pin vertes,
tombent dans les flots
quelques approches
sans dévoiler le haïku choisi :
Samedi 4 octobre (1/2)
approfondissement d'une piste avec des moyens de mise en couleur permettant de "rentrer" plus encore dans l'intimité de l'émotion.
nous ferons le point sur l'expo Theuville
voir les diaporamas : en haut à droite
Samedi 11 octobre (1/3)
approfondissement et questions techniques
le jeu du cadrage : le travail d'Odile
découper / placer -
créer des passages, aller à l'essentiel...
Samedi 18 octobre (1/4)
dernière séance consacrée à ce thème : suite et fin.
l'approfondissement d'une piste (par exemple Odile) pouvait nous amener à faire un agrandissement : une aventure délicate qui mobilise de nouveaux outils...
sachant que la technique est au service du propos plastique.
tout en ayant la capacité de se laisser surprendre.
à suivre.
