Cette séance s'appuie sur un poème d'Antoine Emaz,
tiré de l'ouvrage : Trois jours, l'été
l'aube
où il est question de lumière, d'équilibre, de poids et de mouvement... :
un bon prétexte pour travailler la composition - peinture sur toile ou carton
format : l'idée est de terminer à la fin de la séance...
Programme de la journée - stage 6 heures
- 10h30 - 13h30 : première partie - mise en place
- pause repas - sur place
- 14h30 - 17h30 : seconde partie - approfondissement - aboutissement
Antoine Emaz – Poème: Trois jours, l'été – PAD 1992
l'aube
le ciel est en déséquilibre
et l'élan possible dans cette fraîcheur
se serrer se presser
dans la couleur qui tremble
avancer et passer
avant le bleu sec
on demeure
trop lourd
et le ciel monte déjà
de plus en plus bleu et vite
maintenant
debout contre le jour
mais pris dans le jour
le ciel s'est durci
une seule plaque
de bleu plein
bloque
il faut toute l'énergie
pour simplement rester
ainsi
debout
entre ciel et terre
sans air
œil-ciel
comme une limite
là
sans pouvoir en finir
et franchir
paroi d'azur
on longe le mot d'azur
cherchant le calme
long glissement de ciel
le soir
la coque renversée
vire
dernier remous plus sombre
lointains cris d'enfants
malgré tout
on vit sous le ciel Antoine Emaz – Poème: Trois jours, l'été – PAD 1992
l'aube
le ciel est en déséquilibre
et l'élan possible dans cette fraîcheur
se serrer se presser
dans la couleur qui tremble
avancer et passer
avant le bleu sec
on demeure
trop lourd
et le ciel monte déjà
de plus en plus bleu et vite
maintenant
debout contre le jour
mais pris dans le jour
le ciel s'est durci
une seule plaque
de bleu plein
bloque
il faut toute l'énergie
pour simplement rester
ainsi
debout
entre ciel et terre
sans air
œil-ciel
comme une limite
là
sans pouvoir en finir
et franchir
paroi d'azur
on longe le mot d'azur
cherchant le calme
long glissement de ciel
le soir
la coque renversée
vire
dernier remous plus sombre
lointains cris d'enfants
malgré tout
on vit sous le ciel